Jean-Philippe Rennard est professeur à l'université de Grenoble. C'est aussi un très bon pédagogue, notamment sur le sujet du grand méchant Darknet.
De retour après quelques jours passés en Allemagne pour assister au Chaos communication club, grand messe annuelle des hackers venus d’Europe et d’ailleurs.
C'est très drôle, je me suis aperçu tout récemment qu'un de mes billets a été repris par un journal d'inspiration libérale.
Le harcèlement en ligne existe depuis qu’Internet existe. C’est plus ou moins violent, jamais agréable, souvent évitable, parfois maîtrisable. Cas d’école avec l’affaire du numéro anti relou et les relous du forum 18-25 de jeuxvideo.com.
Quand je t'ai connu Twitter, tu étais drôle, léger et plein de second degré. Je venais chez toi avec beaucoup de plaisir. On se voyait comme deux connaissances qui s'apprécient mais qui ne parlent pas de choses sérieuses. On passait plus de temps à s'amuser qu'à réfléchir.
Avec quelques amis, nous sommes en train de monter un projet (notre projeeeeet) autour de la sécurité et des libertés numériques. Dans ce cadre là, j’ai assisté à une conférence sur le Darknet organisée par l’UNESCO. C’était un scandale.
Xavier Delaporte explique dans « Du Google Docs comme modèle politique » que les outils collaboratifs en ligne sont porteurs d’une révolution politique. Intéressant. Cependant petite mise au point sur le rôle un peu trop glorieux accordé à « Google Doc » dans ce phénomène.
Longtemps je me suis levé de bonne heure j’ai cru qu’une approche de la sécurité numérique par genre était compliquée voire impossible. Par une approche par genre, j’entends faire des formations, du contenu et des outils en fonction du genre ou des préférences sexuelles (femmes, gays, bi, transsexuels) du public visé [1]. La technologie est neutre me disais-je, adopter une approche genrée est inutile voire contre-productive. Je me trompais.
Dominique Cardon, chercheur en sociologie vendu au grand capital puisqu’il travaille entre autres pour orange labs, écrit malgré tout des choses assez subversives.
Andy Müller, co-fondateur et porte parole du groupe de hacker le plus influent d’Europe, le Chaos Computer Club, a animé une conférence au THSF 2016 sur les liens entre ONG de défense des libertés sur Internet et fondations américaines. Selon lui ce nouveau complexe militaro-industriel des défenses des libertés numériques constitue un outil d’influence des […]