Licenciements chez Général Electric : le cynisme de Macron
29 mai 2019 Pas (encore) de commentairesEn 2015, lors du rachat d’Alstom par General Electric, une opération supervisée le Ministre de l’économie de l’époque, un certain Emmanuel Macron, l’américain s’était engagé à créer 1000 emplois en France. Quatre ans plus tard, non seulement aucun emploi n’a été créé mais General Electrics licencie plus de 1000 salariés. À cela il faut rajouter les 700 suppressions d’emplois déjà effectuées grâce à la rupture conventionnelle collective, cette magnifique invention que l’on doit là encore à notre petit génie de la casse sociale, Manu Macron, qui a fait de la réforme du code du travail (inefficace par ailleurs) une priorité de ses 100 premiers jours de mandature.
Le plus beau dans tout ça, c’est qu’on apprend dans cet article de libération que Macron a pesé de tout son poids de petit monarque sur General Electric pour que l’annonce de ces 1000 licenciements n’intervienne qu’une fois la campagne des européennes terminée. Histoire de ne pas plomber encore plus le score des zombies de LREM.
Le cas General Electric est un bel exemple de la constance du cynisme de la politique de Manu. En 2015 alors membre du gouvernement sous Hollande, Il autorise le rachat d’Alstom par Général Electric. Deux ans plus tard, il fait passer une réforme du code du travail pour faciliter les licenciements avec sa fameuse rupture conventionnelle collective. Enfin, en 2019, Manu attend la fin des élections européennes et la raclée de LREM face aux fachos du RN pour autoriser le groupe américain à annoncer cette deuxième vague de licenciement. Et si jamais il prenait l’idée à un ancien salarié d’Alstom d’aller défiler avec un gilet jaune le samedi, on lui enverra quelques chiens fous de la BAC et des balles en caoutchouc dans les yeux pour le calmer.
Franchement Manu voudrait dérouler le tapis rouge aux fachos de RN qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Je ne comprends pas comment on peut seulement imaginer voter pour Manu et son incroyable cynisme.