La crise (2) : où l’on apprend qu’en France on a plus de subprimes mais on a toujours des vaches de bonnes idées
2 décembre 2008 1 commentairenon non nonsauf qu’on le dit pas parce qu’on garde deux doigts de dignité quand même, même en période de crise).
Il faut croire que la crise est un stimulant pour les journalistes et les blogueurs puisque je suis tombé sur un autre traitement très original de l’information, cette fois, sur le blog de Pénéloppe Jolicoeur. Devant l’overdose d’information sur la crise, Péneloppe a décidé de substituer au mot crise les mot biens plus rigolos de « mon cul ». C’est pas plus bête que de parler de croissance négative
et c’est beaucoup plus rigolo.
Hé bé. Il faudrait peut être conseiller cette méthode lexicale… en entreprises! Et y remplacer le mot « crise » par la proposition de cette journaliste un peu iconoclaste, tu en conviendras. Et puis, soyons vraiment fous, généralisons la méthode à tout un ensemble de mots et maux obsédants en ce moment : un facile par la sonorité voisine (« Q4 »), puis des réguliers (« productivité », « performance », « évaluation », etc.).