C’est la nouvelle année et le mois de janvier, c’est la saison des prévisions. Chaque blog d’expert, chaque site se livre à des prévisions sur ce qui va arriver en 208 sur le web. On parle du retour du payant, d’UGC, de réseaux sociaux, de concentration, de nouveaux terminaux mobiles, de cloud computing, de résaux […]
Yatch, rollex, ray bann, mannequin… On se demandait d’où venait le style Sarkozy. Qui est le spin doctor de talent qui lui a soufflé le concept de la droite-décomplexée-j’ai-du-pognon-et-je-t-emmerde. Quel est le gars génial qui lui a conseillé de s’afficher sur le yatch de son pote Bolloré juste après son élection alors même que Nicolas Sarkozy s’était déclaré pendant la campagne président du pouvoir d’achat de tous les français (et pas seulement de celui de ses potes).
Forcément, l’histoire de notre français président de facebook, un jour ou l’autre, ça allait sortir au-delà de nos frontières. Déjà, c’est internet, en plus c’est Facebook, 2 bonnes raisons pour que l’information se diffuse vite et loin.
Il y a un peu plus d’un an, l’un des gros projets sur lesquels j’ai travaillé pour CNET était le redesign des newsletters de ZDNet.fr. C’était une vrai tanée. Les newsletters n’avaient pas bougé depuis 3 ans et il fallait leur redonner un coup de jeune tout en intégrant de nouveau contenus et en s’assurant d’un rendu correct dans tous les les clients courriers possibles et imaginables, webmail inclus.
Hier j’ai posté assez vite un billet au titre provocateur « On s’en fout » où je racontais que Facebook s’était trouvé un président. Aujourd’hui, je persiste et je signe : on s’en fout toujours autant. Pourtant l’histoire de Facebook et de son président est intéressante à plus d’un titre.
Facebook a un président.